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  • : mes evenements sportif sur les longues distances en pignon fixe 42x17.
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  • La vitesse tue. C'est la lenteur qui redonne une certaine intensité à la vie pourvue qu'on ne perde pas les pédales !
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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 16:36

roule-ma-poule-copie-1.gif   

 

Le pignon fixe en solitaire ça use le cavalier, arrêt buffet. Décembre sera bien vite arrivé pour reprendre un foncier approprié, pour un périple qui s'annonce en  kilomètres à près de 2000km (non stop). Une course de 1893, vainqueur (CHARLES TERRONT ). Je vais essayer d'accomplir ce périple en juin 2013. Mais cela est une autre chevauchée qui va patienter au fond du tiroir cérébral.      
Octobre et novembre pas de fixie, de longues balades, du cyclo cross  le dimanche. Décembre la tête sur le cintre, du foncier en solitaire, c'est parti pour affronter le climat parfois très rude de ma région. Le moral au plus bas comme la température donne la force si précieuse recherchée dans des efforts et douleurs pesantes. Un 24 hr (non stop) en fixie  prévu pour le début décembre, dans le sud. Cela va permettre de tester du nouveau matos, pour être fin prêt au printemps. Je vais pratiquer uniquement du fixie la saison prochaine quitte à mettre le pied à terre dans de gros talus, qu'importe va falloir taper  le corps dans ses profondeurs obscures, le mental c'est étau qui vous grignote, réconforte votre faiblesse, affaibli corps et âme, vous envoie dans l'abysse de l'inconscient. J'ai bien connu ses phases parfois à la limite, l'expérience acquise, la méconnaissance insoupçonnable, que notre corps  peut subir dans ces efforts hors normes est parfois surprenant.
Un regret qui me pèse encore le mont chauve, je l'ai gravi 10 fois par BEDOUIN. Une tentative en 2010,15 montées en 40 heures non stop par BEDOUIN. Un échec, sous une canicule accablante, épuisé, lessivé, rincé dans un delirium au bord du gouffre. L'aventure s'arrête après cinq raidillons au pied de cet immense cailloux, malgré cela j'ai tenu mes engagements de la saison. Et puis le fixie cette machine infernale, avec qui j'ai tellement bourlingué me demande de plus grand espace, pour suivre les traces de (CHARLES TERRONT). C'est une filière qui me convient à la perfection. Elle vous épuise petit à petit, laisse aucun répit musculaire, demande un mental de glace, procure une immense satisfaction sur soi même. Fini le temps, les sprints, le drafting, les descentes au taqué, les cols comme d'hab, la vitesse tue, c'est la lenteur qui redonne une certaine intensitè à la vie pourvue que l'on ne perde pas les pèdales.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Voilà tout ce baratin pour vous dire simplement que le fixie, c'est que du bonheur et une autre philosophie de pédalage. 
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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 14:47
les-bosses.jpgLe rdv est fixé à Lumini cité universitaire des sciences. Départ au pied de la Gineste à 8 heures. Levé 5h30 mm, un déjeuner bien conséquent ,  +2700 de dénivelé sur les B13, je connais ce parcours exigeant avec un dérailleur, en fixie la croisière sera autre. J'essaye du matos pour la saison prochaine particulièrement une roue avant, ma position et un freinage plus souple, car les descentes bouffent trop d'énergie sur des pourcentages importants, des boyaux pour le confort. Je vais m'intéresser au poids de mon équipage.  Un projet avec un artisan pour un cadre sur mesure, tout ça trotte dans les guibolles depuis quelques temps. Revenons à l'essentiel, le départ fictif est à 7h40mm de Lumini, ce qui nous laisse le plaisir de rouler en tête au moins 3km, malheureusement faux plat descendant je suis vite englouti par la horde du cale pied, je serai au milieux du gros peloton sur la ligne. La Gineste sera la rampe de lancement pour ces 165km, un levé de soleil en pleine face annonce une journée ensoleillée , le rythme affole le cardio, restons zen, je m'enroule dans un groupe jusqu'au sommet . Faux plat descendant sur le plateau et au revoir la foule . Cassis  magnifique le massif des calanques et de l'autre le cap canaille, on remonte sur Cereste, laissant la route des crêtes sur la gauche (dommage) non je plaisante. Tiens je redouble des déjà vus, le talus avalé, sur le bas côté des supporters en tenues de cyclistes ovationnent tout ce qui bouge sur leur passage. Dans la longue ligne droite qui nous amène à Cuge les Pins, la déferlante de riders qui me double, m'annonce à mon fixie et moi qu'on va tailler la route en solitaire, sauf dans le col de L'espouglier.  Les 3 derniers kilomètres seront un chassé croisé avec les hommes de tête et bien d'autres retardataires. Plan D'aups, Nans les pins, ravito à l'aller comme au retour il fait soif, liquide et solide pour finir dans des valeurs énergétiques correctes, car à la sortie de Saint Zacarie une  grimpette  va me dérouiller et me mettre dans le rouge vif. Géménos est là, Roquefort la Bédoule ravito, ouf à boire, portion montante sur 2 /3% idéal pour le 42/17 jusqu'à Cassis. A la sortie de Cassis, j'ai l'impression que  la rampe s'incline à chaque coup de pédale mais non c'est une illusion, la fatigue rappelle les efforts consentis après 155km, un petit coup d'oeil à gauche, la baie toujours aussi magnifique. Je me retrouve sur le plateau, le dieu eôle et défavorable, bonne nouvelle. Lors de la déclivité de la Gineste, il sera mon frein moteur. Quel spectacle la vue sur la rade phocéenne , les calanques, cette couleur blanchâtre du massif rocheux avec l'odeur que la fin de course est proche. La Gineste dévalée, Lumini approche, dernière rampe à franchir avant le portique d'arrivée . The end la durée 6h56 mm 04s à 23.7 k/h 165km objectif sous les 7heures top de top . The end pour la  saison bien remplie d'émotions avec le fixie, car j'ai pratiquement utilisé mon fardier à  toutes les kermesses pneumatiques cette année. Les  bosses du 13 sont  magiques, mes nombreuses participations m'enthousiasme toujours autant, le sud reste le sud. 
à venir  (24h du mans vélo) 
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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 19:13
  mlca-2012.jpg        Une agréable journée s'annonce pour cette 13è édition, comme d'hab le fixie va faire bouillir la cocotte dans le mur du bonheur (appelé ainsi par Denis l'organisateur). Un talus dont l'inclinaison et de 20% sur 300 mètres à la sortie de Trêves, avec un dénivelé de 2838m. A mon GPS les cols furent abondant dans ces cévennes que j'adore. Puis arrive Meyrués, la montée se profile vers le col du  Perjuret, Gabriac et là, direction  l'observatoire (mt-aigoual) deuxième difficulté de la journée, car la matinée a était redoutable dans les  Gorges de la Jonte, Monjardin,  Lanuéjols avec le mur du bonheur qui   commence à dévorer les calories, les muscles et les os. Perjuret grignoté, Gabriac picoré,  je commence à me faire avaler part le Plot du Four (9%/10%)  juste avant le sommet du Mont AigouaL. Le vent défavorable,  le pédalage en mode ralenti, 42/17 et toujours dans les jambes, le cavalier mange l'asphalte, mais avance progressivement dans cette lenteur accablante. Chaque col apporte sa douleur mais la cime franchie, qu'elle délivrance de bonheur un frisson de folie vous parcourt l'échine, et hop faut  penser à la suivante. Le coup de pédale  demande de l'énergie et parfois un surpassement de soi . Me voilà au sommet de l'Aigoual, le calvaire de la descente va durer 27km pour embrasser la ligne d'arrivée au Vigan. 158km, 2838 de positif, 6h58mm, 21.68 k/h, la ligne franchie PATRICK le boss de  ECOCYCLO sourire au coin des lèvres, regard interrogateur, pense bien fortement (fada). A l'heure ou j'en termine, bien souvent la gargote et vide, les tables sont mises pour l'organisation, les douches désertes, le podium plier, les bouquets fanés, mais la tambouille toujours chaude. Quelques poignées de main, tapes sur l'épaule, un clin d'oeil, en attendant  la 14ème édition à  Meyrués en 2013 .
 prochaine kermesse  B 13 (les Bosses du 13 ). Même tarif 165km +2700 de positif.                                                                                                                                                                                                                                                                                               

cycl-aigoual-2012.jpg


Je suis obligé de passer par Eric pour voir ma trombine en fixie
merci  (eric). 
                                                                                            
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24 juin 2012 7 24 /06 /juin /2012 09:55
fixie-2012-poster.jpegAprès un périple en fixie du Sud au Nord de  la France, je viens me joindre à cette kermesse de la gomme. Faisant parti de la patrouille ECOCYCLO, j'ai choisi le parcours : les boutiéres : 126km, en fixie pour allier récup et plaisir sur cette transhumance du pneu, particulièrement nombreuse sur les routes magnifiques de l'Ardéche. La ligne de départ est mouvementée par la présence de quelques stars, la ruée avant même le coup de pétard se fait ressentir sur le comportement de certains riders. L'avantage d'être dans la patrouille éco- cyclo est que nous sommes dans le premier SAS. Pour ma part en fixie, la bousculade arrive derrière, sueurs chaudes sur les tours de roues qui nous amènent sur le col du Buisson, je remonte quelques concurrents puis vint la descente et vas s'y la moulinette. Lamastre, St Agrève plus de positif que de négatif parfait pour les guiboles, on franchira le col des Nonières et de Clavière puis remoulinette direction col de Rechepaule, col de Lalouvesc, col de Faux descente infernale jusqu'à l'arrivée. Comme d'hab dans les ravitos, des vélocipèdes scotchés cherche le dérailleur, regarde d'un oeil l'engin et le cavalier. Un sourire de ma part, direction la victuaille, liquide, solide et hop roule ma poule.  (vidéo en cours ). Sur la ligne d'arrivée une douleur au dos, la descente doit y être pour quelque chose. Le poids du corps est poussé sur le cintre, les bras compensent cette force, on se raidi, perte de souplesse et le dos subit la traction. Les jambes déroulent sans aucune retenue, voilà le sort du fixie en descente. Après ce 125km en fixie la récupération de mon périple Marseille/ Paris et le raid 48, j'arrive avec de la gomme tendre dans les mollets, aucune douleur musculaire si ce n'est le dos, après une bonne douche froide, pommade et chaleur tout reviendra dans l'ordre. L'Ardéchoise c'est le katmandou de la bicyclette, un carnaval de couleurs, du déconneur au plus sérieux, ambiance de folie au passage  dans les villages traversés, une vraie osmose entre celui qui pousse sur les pédales et l'autre qui pousse des cris d'encouragement . Puis tout le folklore qui suit l'évenement, l'année prochaine la Volcanique en fixie à méditer.
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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 16:35
Un petit rot de satisfaction après cette partie de fourchette, un transfert en voiture de 10kms et me voila sur la D51 à hauteur de RIOM . Une concentration de nuages lourds s'apprête à déverser sa colère, des éclairs grondent au loin, EFFIAT, ESCUROLLES, BROÛT-VERNET, puis nous allons reprendre la D2009 sur ST POURCAIN/SIOULE. Ca cogne, gronde, ébloui, flashe, mais panne sèche au niveau flotte. Je reste prudent, en fixie l'enneni n° 1 est la route trempe, freinage dans la douceur , la roue de derrière qui demande d'être toujours devant, la flaque d'eau  impatiente de vous mettre au sol. Mais cet orage nous précédera une grande partie de la nuit , fraîcheur assurée, un vent arrière qui décoiffe les oreilles, route humide qui dégage une vapeur d'eau rafraîchissante  à une température 17° 18° degrés, idéal pour une( road movie). La décision est prise, on reste sur la D2009 pour fondre sur MOULIN, la tête sur le cintre, 42/17 en manivelle, la consommation énergétique calculée, me voila dans mon bocal  pour affronter cette seconde nuit blanche. MOULIN 00h28mms même pas vu, signature du carton, on fait un point sur la carte et hop la D113 AVERMES, AUROUER, NONAY, ensuite la D13 CHEVENON, SERMOISE/LOIRE, dans un éblouissement de faune nocturne , équipé d'une frontale SCURION  prêtée par GUILLAUME de CEVENNES EVASION,  FLORAC, une luminosité à vous faire pâlir la NASA . Épié, surveillé, dévisagé, examiné par cette sauvagerie animale, mais rien ne m'échappe avec les watts qu'elle déferle sur le moindre recoin de la campagne, incroyable la clarté de cette lampe , seul problème je ne portais pas de casque, il me fallut réduire la lumière, un vrai candélabre ambulant, les moustiques venaient de toute part s'empaler dans le faisceau lumineux. La route peu de rendement,  granuleuse, longue ligne droite, de bosses en bosses à faible pourcentage, NEVERS m'attend. Malgré cela un spectacle de mère nature, à vous faire oublier le coup de manivelle qui permet d'avancer dans le kilométrage et la nuit. NEVERS en plein sommeil, nous sommes passés en mode silence. Direction VARENNE D18 CHAULGNES RAVEAU D1 NARCY, de l'agitation dans le fournil on jette un oeil attendrissant à travers le carreau, demande une signature et tampon sur le carton de route , il propose des croissants tout chauds, aucun refus avec grand plaisir car avec FABRICE on fait du bricolage, l'axe de roue du pignon est desserré, démontage de la roue, tendeur, écrou, chaîne, 20mm plus tard j'enjambe le fixie, la bouche pleine, le croissant encore chaud . Mais le cavalier peine àrelancer la monture, la lourdeur des paupières s'amplifie avec les premières lueurs du jour, je m'efforce de tenir une allure rapide, mais hélas ligne droite, bosse, la perspective de l'horizon est figé, aucun repère visuel, l'espace temps arrêté GARCHY, DONZY, ALLIGNY/COSNE, ARQUIAN, ne défilent pas vite, il est 8h du matin. Stop  fauteuil, couverture, je dors 20mm d'un sommeil profond , massage, toilette, tenue propre. Dans la purée complète assis debout couché je sais plus, cherche l'engin à deux roues, distribution de bisous et hop la D93 BLENEAU, CHATILLON/COLIGNY, MORMANT/VERNISSON,  MONTARGIS,sans oublier ROGNY LES SEPT ECLUSES, village pittoresque, fleuri, sa petite flottille  joli petit coin. MONTARGIS 11h 15mm , l'appétit se fait ressentir, signe positif le corps reprend vie. Pendant cette période d'absence dans le temps , MAUD et REGINE me réconforte à plein poumon, d'un flegme aux commandes FABRICE égal à lui même, touche pas à mon volant. J'ai percé à hauteur de DONZY,changement de roue et hop roule mon gars. MONTARGIS arrêt buffet , direction d40 SOUPPES/LOING NEMOURS 13H , à gauche la d16 LARCHANT,LA CHAPELLE/REINE, MYLLI LA FORËT D948 AUVERNAUX, MENNECY.
marseille-paris-2012-038.jpgNEMOURS chahuté par quelques boîtes métalliques, coups de klaxon, encouragements ou engueulades cela dépend des traductions qu'on interprète avec la personne qui est au bout du fil . CORBEIL  puis EVRY signe la fin du périple sur la D448A à quelques kilomètres des portes de PARIS . Loin de ma faune, flore et le minéral j'ai la trouille à 15h 16mm , on remballe . Cette superbe kermesse en fixie de 43h16mm à     20 km/h de moyenne , 860km , 20mm de sommeil et des arrêts grande vitesse, buffet, pipi, et bien d'autres me réconfortent pour l'avenir très proche en fixie. Le point noir, fut l'assistance il aurait fallut une personne de plus , sur le tronçon  MARSEILLE  FLORAC un calvaire pour REGINE et MAUD, car je ne pensait pas débouler aussi vite sur cette partie plate  jusqu'à ALES puis vint FLORAC PARIS, FABRICE REGINE ET MAUD qui n'était pas prévue au départ de la seconde partie. je ferais une synthése de cette traversée NORD  SUD  en fixie dans quelques semaines a venir. Puis grosse amélioration au niveaux matériels sur le fixie , fourche ,frein, position, et mon experience du PBP 2011 sans assistance. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 17:35
marseille-paris-2012-032.jpgmarseille-paris-2012-027.jpgJ'amorce cette matinée par une météo carte postale, aucun nuage en vue, le cavalier prêt à en découdre avec les cols.  Un petit coucou au rocher de ROCHEFORT et vas y ma poule faut user du caoutchouc. Pour atteindre le col de MONTMIRAT18kms (1046m), faux plat montant cela donnera le tempos pour l'ascension, 7h30mms le sommet atteint, je l'ai consommé à 14k/h dans un  appétit modéré sans trop y laisser des miettes. Il commence à faire soif, hop un petit rafraîchissement, allez  plein nord  MENDE,  à 8h30mms carton signé, pas de voiture au rdv. Bof aucun souci connaissant la tribu, il y aura du décalage sur le point de rencontre. Sortie de MENDE col du CAN DE LA ROCHE, 12.3km (1240m) aucun répit, le pourcentage se fait sentir sous les cales, il deviendra moins important à la hauteur des éoliennes avant RIEUTORT DE RANDON.  Le soleil pesant sous le casque cogne de sa présence, 10km de dur viennent d'être épongés CAN DE LA ROCHE 6%  , quelques surprises entre ST AMANT, SERVERETTE, ST CHELY de petits talus anodins puisent dans vos calories, vous sèchent, crispation des membres, le cardio s'emballe, le bidon trop petit , il faut du carburant liquide, solide. Bon  la tribu où est elle, ST CHELY D'APCHER, LOUBARESSE, ST FLOUR sur la d9009 avec une succession de toboggans qui vous amène au pied du  VIADUC DE GARABIT mais il faudra gravir une côte féroce qui déboulonne le pédalier, entre temps hold- up dans une boulangerie , flan, tarte, boisson ouf fallait tout. Dernière nouvelle par bigniou  à ST CHELY,  il sont là , zut mais à FLORAC aucun souci le viaduc n'ai pas dans l'immédiat. Depuis ALES en solo, je m'abandonne à moi même, tout est lié au fixie , mon énergie du sol au plafond demande cette propulsion  pour avancer, en découdre avec la douleur, épuisement, souffrance morale, colère, joie et cette lutte contre soi même qu'il devient dangereux dans cet isolement total. D'où l'expression (je suis dans mon bocal), l'oubli c'est l'ivresse de cet état second . La faim la soif le froid le chaud plus rien ne compte, pédaler seul est le but. LA BESSAIRE coup de klaxon, le team à hauteur de la brooks me rejoint après 188 kms en solitaire, la côte de GARABIT dans les rayons, allez au taquet jusqu'au balcon  panoramique du viaduc. Stop ça c'est fait, à l'ombre d'un conifère, je souffle, m'étire, surpris au saut de la voiture MAUD  avec un sourire débordant de bonheur viens m'étreindre dans la joie en m'annonçant lets go, en pleine forme REGINE et FABRICE , changement de tenue, un morceau de café, bisous, il est 13h, 340kms de gommé 17h de bitume, les temps et le temps sont au beau fixie. ST FLOUR étape que je redoute, la d9009 nous pilote au col de LA FAGEOLE 20kms (1104m). La triplette ravitaille à St FLOUR car le wk de pentecôte tirage de rideau des commerçants, à peine sortie du bourg la valve de la roue avant et dans une forte inclinaison , la chaleur devient accablante, presque lourde, le col de LA FAGEOLE au loin, dominé par le parc des éoliennes, toujours aussi raide le long de la A75. J'en viens à bout, les plantes des pieds en bouillie, scotché au bitume, les dents sur le patin avant, au panneau (1104m) je m'arrête secoue la tête et me dit mais t'ai complètement givré. Je gamberge, refais le film puis ouste MASSIAC, pas de voiture ils doivent repeindre le carrouf du coin , dans les GORGES de L'ALLAGNON magnifique, petit vent dans les fesses que du bonheur pour atteindre LEMPDES . CLERMONT FERRAND sera bouclé à 20h25mms par la d909 puis la d719 PERRIER et enfin la d3 PLAUZAT TALLENDE  LA ROCHE BLANCHE avec quelques rampes , sous un ciel menacent à lâcher sa première flotte. L'agression des cols commence à me travailler la couenne. Une pause est obligatoire autour d'une table, l'assistance m'a rejoins dans les douces pentes à la hauteur d' ISSOIRE. Allez à table acte 2       
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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 21:04
marseille-paris-2012-020.jpgmarseille-paris-2012-012.jpgcarte_de_france.gif                 Nous partons pour un périple de 863kms en fixie qui traverse du                                                                                          sud vers le nord l'hexagone.  
ALPES CÔTE D'AZUR/ LANGUEDOC/ AUVERGNE/ BOURGOGNE/ CENTRE/ ILE DE FRANCE.
    13-                                    30- 48           15- 63-03            58                    45         77/ 91.
La météo idéale MARSEILLE 20h  26° , une bouchonnade de voiture sur le vieux port , une foule excitée car l'heure de l'anisade est proche, la Canebière en plein chantieret la Bonne Mère qui veille sur tout. Nous prenons la décision de rejoindre la départementale aux PENNES MIRABEAU, ouf nous voila au calme pour le périple . VITROLLE , BERRE L'ETANG, MIRAMAS par la d 21. On longe l'étang de BERRE magnifique l'arrière pays, je déroule 42/17 à une moyenne 30- 32 k/h et cela  jusqu'à ST MARTIN DE CRAU, ARLES, NIMES, dans une nuit calme, plate, silencieuse, claire, idéale pour un cavalier en fixie. La famillette REGINE et MAUD aux commandes des ravitos et des contrôles, Elles sont au taquet depuis la sortie du boulot à 12h30, le transfert en voiture (3h)  FLORAC MARSEILLE( 228km) cette kermesse pneumatique va leur demander une endurance à toute épreuve sur les kilomètres à parcourir, je ne peux que les admirer pour leur patience envers moi. Nous voila à  NIMES dans la mouvance de la féria , malgré ma bravoure éviter une estocade dans mon habit de lumiére, perde ensuite ma coleta, non 4km en voiture seront  la bonne muleta. Le plat pays fini , ALES se présente en toboggan successif, l' allure va réduire à la manivelle, la famillette est surprise dans les  temps programmés sur le parchemin, nous sommes en avance. Sur la d907 GAJAN,  MONTAGNAC, LEDIGNAN, N110, ST CHRISTOL LES ALES, ALES une pause casse croûte de 10mm, changement de tenue, les filles montent directement à FLORAC pour dormir. IL est 3h 30mms muni d'un petit sac à dos, coupe vent, quézac, sandwich  reste 70kms jusqu'au seuil de la maison.  Je franchi vers 5h 30mms, le col de JALCRESTE 19kms 6° frigorifié au sommet par un air frais, le sous vêtement trempe de sueur, j'enfile mon coupe vent et  20kms de douce descente sur FLORAC. L'aurore est là, silencieuse, apaisante pour l'esprit, annonce une journée de plus ou de moins qu'importe il faut pédaler, le fixie en demande pas moins.   Mon état physique n'est pas trop entamé de cette ascension , J'essaye de garder un pédalage fluide, souple, pour ne subir aucune contrainte au niveau musculaire, les bras aucune douleur, cervicale, dos, mains nickel.  Je suis confiant pour les talus à venir. FLORAC j'y suis, la température s'élève, un bleu inonde le ciel, 6h du mat  MAUD dans un calme feutré prépare mon bol , tartines, confiture, beurre,  tremblant de froid vite douche chaude vêtement propre et chaud,  J'ingurgite le petit déj, un énorme bisous à ma puce et hop sur le fixie, contrôle au bistrot du coin   (café du globe) des panneaux d'encouragement était dédié à mon périple merci (J F) 30mms d'arrêt se sont écoulès, direction MENDE (col de  MONTMIRAT) 5% à 7% sur 20kms . La tête dans le bocal , je somnole dans une allure efficace, une rude journée est au programme, du dénivelé en perspective. La famillette doit me rejoindre à MENDE, voilà pour l'acte 1.
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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 19:27
Mon périple partira de MARSEILLE le vendredi 25 mai à 20h au vieux port  après la criée.
 
Lieu et H de passage                                                   Dpt                          kms                   
   
MARSEILLE - NIMES                                13/30                     120 kms                     01h                
 
NIMES-  ALES                                             30/30                     167 kms                     04h
 
ALES -FLORAC                                          30/48                      228 kms                    07h 30 / 08h 30   sam matin
 
FLORAC- MENDE                                      48/48                      267 kms                    10h
 
MENDE- ST CHELY                                   48/48                      310 kms                    13h
 
ST CHELY- ST FLOUR                              48/15                      353 kms                     17h
 
ST FLOUR -CLERMONT FERRAND       15/63                      449kms                      22h   samedi soir
 
CLERMONT/ F-  MOULIN                           63/05                      555 kms                     07h    dimanche matin 
 
MOULIN- NEVERS                                      03/58                       616 kms                    10h 
 
NEVERS- MONTARGIS                              58/45                       741 kms                   17h 30
 
MONTARGIS -NEMOURS                          45/77                       793kms                     20h
 
NEMOURS -EVRY                                       77/91                        830kms                     23h 
 
EVRY- PARIS                                                91/75                        860kms                     00h/ 01h    dimanche ou lundi 
 
       En 1902, la course passait par la VALLE DU RHONE, moi je préfère emprunter la route vers le centre LA CRAU CAMARGUE CEVENNES GORGES DU TARN CAUSSE MARGERIDE FOREZ. Pour le ravitallo autant le faire à la maison (FLORAC), la famillette m'attendra au contrôle (signature du carnet de route) cela leur permettra de se reposer entre chaque étape Maud,  MARSEILLE FLORAC, puis Regine et Fabrice  FLORAC PARIS . Mon objectif est de parcourir 450kms en 24h   pour atteindre CLERMONT/FERRAND, ensuite le parcours est moins exigeant sur PARIS. Sur le parchemin tout va bien, mais peut être sur le fixie ce sera une  autre histoire. 
     
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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 16:29

MARSEILLE- PARIS   18 et 19 mai 1902            923KM

       MARSEILLE PARIS épreuve mythique qui n 'eut qu'une édition, fut l'ébauche du premier TOUR DE FRANCE disputé un an plus tard. L'organisateur n'est autre que Mr Henri DESGRANGE, rien n'est laissé au hasard pour que  cette course de grand fond soit une réussite sportive et populaire. Un règlement strict, prévoit deux catégories de coureurs, coureurs de vitesse et touristes- routiers. Seulement , cette tradition a vite laissé apparaître une cassure au sein des peletons. D'un coté, les coureurs de renom, soutenus par des marques aux moyens financiers importants, réservent les meilleurs entraîneurs. De l'autre, les cyclistes sans soutien logistique, qui ne peuvent rivaliser, évidemment les écarts sont terribles. Rendez vous compte un petit groupe de 6 à 7 entraîneurs  vous tenant au chaud tout le long du parcours, alors que la catégorie touristes-routiers pas d'entraîneur, seul contre les éléments de mère nature. Mais cela n'enlève pas la performance herculéenne de tous ces forçats de la route. D'où la nécessité de créer avec son propre classement, une catégorie pour ceux qu'on appelle les touristes-routiers, par opposition aux coureurs de vitesse. Sur ce MARSEILLE PARIS Henri Desgrange s'y plie d'autant plus volontiers que c'est une façon comme une autre d'encourager les vocations vélocipédiques, chaque jour plus nombreuses.                            

 Le vainqueur Lucien LESNA          38h 53' 29" catégorie(vitesse)

 

 le vainqueur Gustave PASQUIER 48H35'  catégorie(touristes- routiers) 

 

Dans la voiture de l'organisation en presence de Géo LEVEFRE, sur la banquette arriére Charles TERRONT assiste

à cette premiére et derniére édition du MARSEILLE- PARIS. Géo eut l'idée de faire une course à étapes plus longues

qui traverse la france. En 1903 le TDF naissait.

 

Voilà mon prochain objectif en fixie

 

25 mai au 28 mai.                   Départ MARSEILLE  vendredi 25 mai  20h.

                                                           

                                                     Arrivée PARIS         lundi 28 mai  01h.

 

 

 

 

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 16:24

IMGP4765.JPGDans la performance rien n'est comparable avec l'amitié des copains, la veille de mon départ pour le PBP.

Une cagnotte récoltée par leurs soins ,secrètement gardé, m'a était remise . Quelle surprise et étonnement après l'ouverture de celle ci, une petite somme rondelette qui couvrira mon déplacement , engagement, bouffe, car sur le PBP rien n'est gratuit, tout se paye cash, car l'organisation ne peut alimenter les 6000milles vagabonds du pneus. Malgré cela il y a des stands gratis(solide liquide) avec le sourire, une joie de pouvoir participer à leur manière au PBP. Ils sont indispensables, car beaucoup de rider dans le potage y trouvent un énorme réconfort dans tous les sens du terme. Sur ce PBP, un orage entre 2 contrôles,  trempé jusqu'à la couenne, je m'arrête sous une toile tendue entre une avancée de toit, boisson chaude sous mon nez , ravi de cette hospitalité  bien tardive, une écume de bonheur que dégage ces personnes attentives à la  moindre défaillance des forçats du braquer. Il faut être très réceptif à la générosité des ces gens qui forcent le respect , le dévouement envers nous , sur de grandes distances comme le PBP et autres, que ce soit du premier au dernier concurrent. Puis juste un sourire un encouragement par des inconnus, voilà les vrais valeurs du sport , malheureusement qui s'assombrissent au fil du temps. Et puis il y a des personnes qui chambouleraient leur grenier pour dégoter le pneu qui vient de vous lâcher à quelques kilomètres du départ. LE TREMBLAY LES VILLAGES autour d'une table bien gaillarde, des épicuriens la tête dans leurs assiettes, se déménent pour me trouver le caoutchouc tant désiré, un énorme merci à J-PIERRE.                                                                                                                            

 

 C'est vrai pour l'amitié, les copains, amies, potos, cyclos, je ne peux que les remercier du fond du coeur pour ce geste inoubliable de leurs part. Car la réception fut encore plus émouvante. 

       les aventures pneumatiques qu'on effectuent  ensemble.avec FRED mon pot ,SNC10200.JPG un grand merci.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 J-JACQUE.GEORGE.HERVE.JOSE.C/REGIONAL.                      J. PIERRE.LUC.GERARD.RONALD.JULIEN.JO                

  LA FLECHE FLORACOISE.LOULOU.ROGER.                                      TUFF'S.CHOUCHOU.JOSY.CHRISTIAN.

             J-F.GEORGE.ROGER.ALAIN

                       REGINE.ARTHUR

                                 MAUD

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