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  • : vive la velolution
  • : mes evenements sportif sur les longues distances en pignon fixe 42x17.
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  • Vive la vélolution
  • La vitesse tue. C'est la lenteur qui redonne une certaine intensité à la vie pourvue qu'on ne perde pas les pédales !
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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 17:24
  Evian/Aravis/ Bonette (nuit)/ Télégraphe/ Glandon  (la tombé du jour)  Evian/Aravis/ Bonette (nuit)/ Télégraphe/ Glandon  (la tombé du jour)  Evian/Aravis/ Bonette (nuit)/ Télégraphe/ Glandon  (la tombé du jour)
  Evian/Aravis/ Bonette (nuit)/ Télégraphe/ Glandon  (la tombé du jour)  Evian/Aravis/ Bonette (nuit)/ Télégraphe/ Glandon  (la tombé du jour)  Evian/Aravis/ Bonette (nuit)/ Télégraphe/ Glandon  (la tombé du jour)

Evian/Aravis/ Bonette (nuit)/ Télégraphe/ Glandon (la tombé du jour)

Un programme bien établit vers le vagabondage de la gomme sans tambour ni trompette, mais une majorette de rêve la yellow cab. Cette marque jaune et noire que le monde entier envit dans le milieu cycliste, me suit, ne lâche rien pour parvenir à tous mes besoins, on la nomme MAVIC. De l'étage au grenier habillé en Mavic, Francois Xavier Blanc the big boss m'a gracieusement offert cette panoplie magique pour mon odyssée de l'endurance en fixie. J'ai connu des fièvres de chaleur, ivresse, souffrance, douleur, parfois coupure électrique et eau à tous les étages, mais jamais un renoncement au sillon qui me mène au finish line Nice. Malgré les parasites que l'on invente ou imagine sur ces défis hors norme pour un arrêt inutile il faut essayer de les éliminer psychologiquement. Lors de mes ascensions sous des températures caniculaires, je préconisais des arrêts de quelques minutes. Arrosage d'eau fraîche, frictions des jambes, nuque, tête, le manque d'oxygène en altitude m'apporte d'autres douleurs, brûlure des poumons et musculaires qui viennent s'inviter au 5e col (Madeleine) de la journée. Obligé de quitter la selle quelques mètres pour marcher au côté du fixie, après des massages et assouplissement, je continue à gravir péniblement le sommet qui est là. Sur de telles ascensions, la patience paye, ne pas s'affoler, être à l'écoute de son corps, garder un rythme cardiaque régulier, un pédalage souple dans un accomplissement d'efforts soutenables et tout doit rentrer dans l'ordre. Auparavant, les cols de Jambaz 1er (1027m) de la Colombiere 2em (1613m) des Aravis 3 em (1486m) des Saisies 4em (1160m) la chaleur a joué sur mon métabolisme perte de poids, sudation intense, manque d'appétit. La vallée bouillonnante apporte sa lourdeur, le vent chaud ordonne à votre corps de fondre dans cette odyssée du pédalage en permanence. Le Glandon 6 em(1924m), Croix de Fer 7 em(2067m), Télégraphe 8 em(1566m) moins d'ennuis musculaires, mais que d'efforts déployés durant ces 320km.

Pose au sommet du Télégraphe une tasse de thé, massage physique et verbal et zou.

Le Galibier 9 em (2645m) le légendaire du cycle, sur ce bitume torride une fournaise de rider s'empresse de gravir ce mythe, alors que c'est l'heure de rester à l'ombre devant une canette de quézac. Au bout du cintre, la légende vient d’être ingérée au mental, le corps est resté bien avant le sommet du Galibier. J'en fini dans un cortège de suiveurs, voyeurs, interrogateurs. Mais qui est ce mec-là, suivi de la yellow cab Mavic.

Colombiere/ Saisies/Aravis/ Glandon ( Luk me course d'encouragement) /Galibier.Colombiere/ Saisies/Aravis/ Glandon ( Luk me course d'encouragement) /Galibier.Colombiere/ Saisies/Aravis/ Glandon ( Luk me course d'encouragement) /Galibier.
Colombiere/ Saisies/Aravis/ Glandon ( Luk me course d'encouragement) /Galibier.Colombiere/ Saisies/Aravis/ Glandon ( Luk me course d'encouragement) /Galibier.
Colombiere/ Saisies/Aravis/ Glandon ( Luk me course d'encouragement) /Galibier.Colombiere/ Saisies/Aravis/ Glandon ( Luk me course d'encouragement) /Galibier.

Colombiere/ Saisies/Aravis/ Glandon ( Luk me course d'encouragement) /Galibier.

Dans cette vallée qui me draine à Briançon, la lourdeur des coups de pédales, confirme l'étouffante chaleur. L'assistance me propose un repos de 30 mm à l'ombre des platanes d'une cour de récréation. Le réveil fut des velociférations envers leurs personnes, je m'en excuse profondément, n’étant pas dans mon cycle de sommeil, j'étais certain d'avoir roupillé une éternité. Le voyage intérieur prend fin, au pied du col de l'Izoard animé d'une compulsion à aller de l'avant. Je n’aperçois plus de dérobade de mon esprit ni de mon corps, l'envie de propulser le fixie m'ouvre l’appétit dans tous les sens du terme.

Une liaison en 42/17 est effectuée durant mes transhumances pneumatiques entre chaque élévation, au pied du Col du Var, redoutable dans les premiers lacets. Je me construis une barrière d'imagination positive pour vaincre une douleur qui me torture le bas du dos dans ces fortes inclinaisons. Des arrêts lors des ravitaillements en eau m'obligeront des massages conséquents pour calmer ce mal. Discussion, boisson chaude briefing au bar (Var les Claux ) je ne m'attarde pas au confort de la banquette il faut terminer ce col, pour rejoindre dans une acrobatie déroutante la dégringolade de St Paul sur Ubaye. Jausiers un sandwich de sommeil, toilette, ravito liquide chaud, solide et zou. Le nez dans la Bonette, le cintre sur la montagne Eric et Delphine me suivent dans cette kermesse de la grimpette, Le petit cortège s'est scindé en deux, une évasion de courte durée pour la yellow cab qui demande du carburant ainsi que la chilkootmobile,

Le pourcentage est raisonnable durant les premiers lacets, la nuit envoûte le mouvement, procure des sensations bizarres, pas de profondeur tout se passe au bout de la potence. L'altitude rend une fraîcheur pénétrable sur mon corps bien entamé de cette heure matinale 3h 30mm. Eric et Delphine, un sourire, geste de la main un encouragement dans une gentillesse velouté me double pour la continuité du film. La yellow cab reprend sa place stratégique à l'avant-poste, la chilkootmobile poursuit sa route pour consulter et indiquer l'itinéraire avec un œil sur l'état de santé du cavalier.

La bonette est toujours présente, je suis dans les parties dures et pentues, virages en épingles dont un raidard à 12 %, ensuite une série de lacets et des moyennes proches de 8 %. Un décor minéral à couper le souffle, une illusion d'être au bout du monde. Ma progression se fait dans la douleur, le mal au dos réapparaît, chaque coup de pédale vaut un gémissement. Une courte halte, massage, friction, un partage d'encouragement de Marco et Fa et zou, le mal et moins violent, le jour apparaît nous voilà en vue du sommet qui reste bien distant des coups de pédale à parcourir. Enfin l’embranchement dépassé, la Cime de la Bonette va être terrassée.

Arrivant devant l'édifice à 2 802 m, le belvédère est vaincu. La route impériale qui devint Nationale pendant la République et départementale actuellement me laisse un bout de chemin pour parvenir dans la vallée de Tinée . Les jambes et les mains endolories par l'inclinaison de cette descente périlleuse, durant une vingtaine de kilomètres pour atteindre St Etienne de Tinée. Un congé sur la terrasse du bar, le staff réuni pour les dernières infos de notre pérégrination. Fini, les grands dénivelés, un autre cavalier au bout du cintre vient de s'installer sur le fixie. Je respire le sable, le sel, les vagues, le ruban d'asphalte se déroule jusqu'à Nice. Devant une mer calme, la guidoline en vrac, Durant cette progression Flo est à l'écoute de mon corps a la moindre nécessité, il agit dans l'immédiat. Marco et Fabrice sautent sur tout se qui pédale, Luk et Pierre-Olivier dans l'ombre du projecteur, Eric et Delphine pour un final d'une projection éblouissante. La victoire, la vraie est celle qu'on trouve au plus profond de soi même, dompter son corps, apprivoiser ses limites et ses peurs. Se dépasser et transformer ses rêves en réalités.

Une kermesse de 53h / 12 Cols / 24591Dénivelé/ 596,4km nonstop.

Fixivement Thierry

(CR à venir ParisBrestParis)

Le chantier.

Le chantier.

      Col du Var (sous l’œil de Pierre Olivier)  Col de la Bonette. (Fabrice et Florent )      Col du Var (sous l’œil de Pierre Olivier)  Col de la Bonette. (Fabrice et Florent )
      Col du Var (sous l’œil de Pierre Olivier)  Col de la Bonette. (Fabrice et Florent )      Col du Var (sous l’œil de Pierre Olivier)  Col de la Bonette. (Fabrice et Florent )
      Col du Var (sous l’œil de Pierre Olivier)  Col de la Bonette. (Fabrice et Florent )      Col du Var (sous l’œil de Pierre Olivier)  Col de la Bonette. (Fabrice et Florent )

Col du Var (sous l’œil de Pierre Olivier) Col de la Bonette. (Fabrice et Florent )

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26 juillet 2015 7 26 /07 /juillet /2015 21:25
 à Mr Charles Terront   24H Routes du Midi  1884
 à Mr Charles Terront   24H Routes du Midi  1884
 à Mr Charles Terront   24H Routes du Midi  1884
 à Mr Charles Terront   24H Routes du Midi  1884
 à Mr Charles Terront   24H Routes du Midi  1884
 à Mr Charles Terront   24H Routes du Midi  1884

                    24H du Castellet

                    42X17 Pignon Fixe

 

16 et 17 Mai 2015

Départ à 15h, le samedi durant 24h00 en 42x17 sur l'autodrome.Vous êtes maître de votre bicyclette, si elle a soif, faim, sommeil,seul juge, le cavalier qui décide, mais malheureusement la pendule gouverne. La règle est simple, plus tu avances dans le temps moins tu recules dans le classement.

Mon objectif passage des 500 km, un arrêt à 20 h 30 pour recharger le camelback, un peu de consistant, une poignée de doigts à Luk des encouragements et quelques photos. Il repartira comme il est venu dans une discrétion absolue. Prochain arrêt vers 00h30, mais le froid me contraint un stop, veste, gants, une paire de friandises salées dans la poche arrière et zou. Il est 03 h du mat 275 km au boulier, l'animal de la région fait un réveil précoce, il souffle par petites rafales gênantes, bizarre cette bestiole de faire un saut si matinal. Il sera gênant jusqu’à notre arrivée,sacré Mistral. Mon ratio 42/17 ne me permet pas de la force, mais plutôt de la vélocité sur ce circuit. Je venais rechercher plutôt du confort que de la performance en vu du TAF au mois de juin. 07 h 380 km pose oblige, no support anyone, j'avais collecté dans mon esprit un arrêt obligatoire au lever du soleil. Poussette au café chaud, brindille de toilette, changement de smoking. Je passe en déconnexion totale du kilométrage, l'objectif sera largement atteint à 15h. Le stand n'est que des solistes, aucune bousculade, chacun vague a ses préoccupations dans un calme feutré, étonnant non. Giles me ravitaille au vol pendant la nuit lors de ses relais dans son équipe de quatre, chut!!!. je l'en remercie chaleureusement. Des connaissances viennent taper la blague après avoir franchi la pit line.

24H HTTT PAUL RICARD parcourus 545 km, sous un soleil indulgent, un mistral parfois gagnant, un coup de manivelle plaisant.

Allez zou !!! 

Fixivement. 

familles du bitume/ pose matinale/Manu-steph/ stand14/
familles du bitume/ pose matinale/Manu-steph/ stand14/
familles du bitume/ pose matinale/Manu-steph/ stand14/
familles du bitume/ pose matinale/Manu-steph/ stand14/
familles du bitume/ pose matinale/Manu-steph/ stand14/
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20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 09:39

Paris (on the road) 5jours16heures 1833kms

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    IMGP5173.JPG    (déballage du bike)                                                                                                                                                                                                                                             Samedi 15 Juin 21H                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  Un petit clin d'oeil plein de bonheur et rempli d'angoisse que m'envoie Maud pour ce périple italo franco derrière la ligne de sécurité de l'aéroport. Le changement brutal de l'itinéraire prèvu par le bord de mer jusqu'à Grosseto me fut déconseillé par Sergio un romain pur et dur de cette belle cité. Le passage dans les terres de la Lazio Toscane ne fut que bénéfique. La conduite des romains n'est pas qu'une légende, ma traversée fut catastrophique, bloqué entre R2 et la GRA sur le périphèrique, ça déboule de partout. Récupéré par la polizia ensuite un tassi. Une sueur glaciale me fait réagir du danger des boîtes métalliques qui déferlent en tous sens de cette mégapole grouillante et pressèes de rentrer voir là bella regazza. Dans le cyclone de mes pensées, le tourbillon d'images et la tornade de pneumatique qui frôle ma charpente osseuse, j'ai la trouille. Assis dans la fiat qui me laisse à l'endroit stratégique R2 Spizzichino, je me rèconcilie avec le calme de la haute terre de la Lazio.                                                                                                                                                                            IMGP5179                                         l                                                      Lazio en sommeil                                                                                                                                                                                                                                                                                                     IMGP5180.JPG                                                                                           Toscane en éveil                                                                                                                                                                                                                                                                                                           Le départ de mon épopée dans cet ouragan, l'oubli de prendre des photos de la vivante et vibrante capitale Roma. Mon photomaton cervical va s'en souvenir. La Lazio est là. P493 Bracciano, R2 Vetralla, SS675 P11 Tuscania, Canino, P32 je quitte la région de la Lazio qui fut une longue nuit, émotive par ses petits villages acceuillants, fourmillant de monde à des heures traînardes, toujours une personne m'indiquant la direction dans le verbal et le gestuel expressif. La Toscane qui s'éveille sur le cintre du fixie, sous le regard attendri d'un gastèropode, dans une splendeur champestre, village mèdièvaux, douceur de vivre, à l'approche de Manciano la pente s'accentue fortement, P159 Scansano,toujours du pourcentage et il cogne le soleil 30° 34° Grosseto P30 retour sur la mer p158 Marina di Grosseto fini le voyage dans la verdure, petit café épicerie, route sinueuse, on change de dépliant touristique. Droit devant entre marécage et marécage, Castiglione, Follinica une haie de platane, San Vincenzo, Cecina piste cyclabe, Castiglioncello, Quercianella, le soleil s'efface sur la S1 turbulence de la gomme, phares, klaxons, reprise du concert de crispation, sueur, peur, mais j'avance sur Livourne.                                                                                                                                                                                                    IMGP5190.JPG                                                                                                                                (Cecina)                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           Dimanche 16 Juin 21H                                                                                                                                                                                                                                                                                      

Pisa est là toujours cette S1 aussi dèvorante qui déroule sur le bord de mer que je n'aperçois pas. Entre S1 E80/A12/ S432 j'enroule Viareggio marina par ci marina par là. Nuit idéale, sur le plan physique je fonce, j'espère être à Gênes dans la matinée. La Sperzia de nuit dans le parc règional (quinte terre) de la bute et du talus à outrance, puis reprise de la P1. Le plus redoutable de mon périple Gênes, psychologiquement touché par les situations précédentes j'enfonce la pédale dans l'obscure idée qui m'attend. En bord de la starta, une équipe de teenager bouillonnent, m'explique dans un brassage gestuel la route, puis finalement m'escorte jusqu'à Sestri Pomente la P1. Une petite horde de vespa en désordre se taille une part de mon angoisse dans cette citadelle. Adieu Gênes un petit déjeuner en leur compagnie, une poignée de doigts, arrivederci en coeur et zou on reprend l'asphalte chacun de notre côtè. Scotché par la facilité du déroulement de ce labyrinthe bétonneux entre chemins de fer,bâtiment industriel,petit port, aéroport et là A10,laissant derrière moi Gênes,je suis en bord de mer, les boîtes métalliques son toujours là,j'enquille mon dernier chrono pour 150km malgré cette trouille qui m'escorte sous les tunnels. Savona, Imperia, j'emprunte des pistes cyclable, San Remo,piste cyclable, la P1 plus docile à l'approche de Ventimiglia puis Menton.Il est 20h j'appelle la famillette et luk qui doit me rejoindre à Nice.                                                                                                                                                                                                Florac-20130627-00373                                                                                                                                                                                                                                                                                                  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lundi17 Juin 21H                                                                                              

Je voulais faire ce truc en fixie bien évidemment, trois cartes (Lazio,Toscane,Liguria) le compteur kilométrique et basta,mon voyage rèduit au minimun.Me voilà dans la bosse de la principautè,je craque,une eau saline dégouline sur mon visage,mes nerfs lâchent,mes lunettes pleines de larmes,j'inonde Monaco au passage. Physiquement ça va,psychologiquement moins bien.Une bonne pleurnichade cela apaise l'esprit. Nice rencontre sur la (english walk) avec Luk discutions,sourire,un encas et hop en fixie direction Fréjus il me drive dans une allure cool jusqu'àu Golfe de Juan d559,émouvant d'être réconforté par un fixie man à une heure tardive. Je quitte le bianchi de Luk plein de reconnaissance envers sa personne,car il ma apportè un reconfort qu'il ignore encore.Fréjus, Muy,Brignole,puis la durant mon avancée sur N7, les encouragement de Dédé, Luk,Nico et Fred vont être déterminant dans ce périple. Je pioche depuis St Martin de Crau,auparavant à Peypin,Vitrolle,Rognac,Berre l'etang,Nico venant à ma rencontre me reconforte et m'accompagne

Chamas,Miramas,St Martin De Crau,rdv avec Patrick empêchement de derniére minutes il ne peut me rejoindre. Clignot à droite arrêt,resto routier,pâte à volonté.Arles je digère en piochant toujours .Entre Bellgarde et Nimes mon sac à dos me plombent les épaules,un sando sur le cintre qui maintient ma musette en équilibre sur la potence et zou me voilà plus soulagé.                                                                                                                                                                                       Nimes-20130618-00356.jpg                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Mardi 19 Juin 21H                                                                                    Sortie de Nimes, D907 Montagnac, Ledignan, St Cristol les Alés, Alès,N107 une grimpette de 65km jusqu'à Florac. J'avale du solide pour rejoindre mon village natal. Problème de fourche, petit ennui mécanique qui devient énorme dans mon bocal opaque par les efforts fournis depuis Rome. Il est 4h du mat entre la bouffe, arrêt urgent la fourche, me voilà dans les bras de morphée pour 4heures de sommeil, rèveil dans l'urgence, la fourche, pivot (ressort) de fourche cassée. Un coup de bignioux, sur les conseils des potos (d'espace bike) Mende qui est sur ma route, me prèconise un serrage du pivot. Après une douche rèparatrice,un costune repassè, l'estomac bien ètirè, je repars. Me voilà sur une poutre, plus de direction assisté, j'ai peut être un peu serrè la direction ,14h30 départ de la maison et oui le temps passe,(espace bike) 17h, 18h réparation, direction plein nord Chastel, Serverette, StChely, La Garde Guerin arrêt au drive 48 (coffee orange juice).                                                                                                                                                                                                                                                                     Mende-20130619-00360.jpg (le Boss Bruno et guillaume)                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    

 

 

 Mercredi 20 Juin 21H                                                                                                

A l'approche de Garabit la nuit me berce jusqu'a St Four, l'entame des cols depuis Alés, ne marque pas trop mon organisme. La Fageole sera libèrateur dans le pourcentage à gravir de ce pèriple. Au clair de lune mon ami dédé m'envoie des encouragements,comme la tribue des combustibles fossiles+ (Luk,Pat,Dédé,Fred, Nico,Pascal). Cette nuit blanche aucun signe obscur n'est venu troubler ma progression. Massiac,la vallée d'allagnon,à un jet de pierre d'Issoire,le relief est vallonnè même pentu, toujours sur la D909 tempèrature idèale sur le fixie. Braquage de viennoiserie à Cournon direction ZI Gerzat puis Riom. Arrêt buffet collation chaude, une pause pour ma carcasse qui demande du répit. Cette traversée par l'ouest de Clermont Ferrand sous l'escorte des poids lourds demande de la vigilance par cette matinée ensoleillée. Depuis le pied des Cèvennes (Alès)  jusqu'en Gergovie 400km de grimpette,Gannat enfin du plat, comme mon boyau avant, St Pourçain sa gronde,rouspète aux fesses,l'orage est là.Le fixie sous la toile de la terrasse du bistro, moi à l'abri accoudé sur le zing, un dèluge s'abat sur Chemilly. Moulins à quelques seau d'eau,la famillette sur ma gomme m'y rejoindra.La tribu du cri du papillon est au complet (flan chausson côtillon) pause familliale. Assis sur mes pensèes de cette plaque tectonique qu'est l'Italie,un chrono c'était installé en moi,non pas pour la perfs,mais la trouille dans cette (Race Across Italia). Mon seul but,couper cette ligne au plus vite qui séparent nos deux patelins.Il pleut toujours sur Moulin, on attend une èclaircie pour foncer sur Never. Mais subitement ce confort devient troublant.

Chemilly-20130620-00366         

      (Chemilly ça mouille)

 

DSC1582              

         

 

 

 

 

 

 

 

 

 

( Moulins ça papote)

              Jeudi 21 juin  21h

Moulins,direction Nevers,je saute le pont Aurouer,mais hélas je me trouve sur la N7. Le vaganbondage sur ce térritoire me pertube l'esprit,vite la D133 le bonheur est dans le pré.Dornes D13 jusqu'à Sernoise sur Loire, Nevers puis Varenne. Le jour prend congé un repas champêtre tardif pour cette 5è nuit qui sera hallucinnante. Il est 00h30 environ vers St Verain, à l'étage superieur un désordre s'installe, j'ai peur de la voiture (la nôtre) des éclairages, de mes proches, j'éteins mes loupiotes, marche à côtè du vélo et de mes pompes. L'horloge biologique dérape, l'espace temps recule, j'avale du kilométre désordonné, mon comportement s'amenuise,l'image se retrécie. Heureusement la famillette me borde dans mon délire.La nuit va être une longue                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   Vendredi 22 Juin 16H30

La D13 qui me mème à Montargis est houleuse, dodo à Lavau dans un flot de pédalages à l'horizontale, puis soudain un réveil brusque, énergique, je retrouve ma lucidité, ma transe est finie. Ordre biologique rétabli,l'esprit et le corps s'éveillent, le coup de pédale encore cotonneux, mais une énergie nouvelle renait. Il faut engloutir du solide pour être accueilli au vélodrome. D13 Montargis,Chateau Landon, Bagneux,St Pierreles Nenours,le soleil a repris des couleurs,de même son cavalier et le team.Direction à gauche Larchant D16 La Chapelle la Reine. Il est 13h casse-croute aux côtés de Blanche de Castille, Milly la Forêt,D948 Auvernaux,Evry, Mongeront. Entre temps J-Michel Richefort bigophone pour caler mon arrivée sur la Cipale,après 16h30 me dit-il,cela nous laisse du temps pour récupèrer les clés chez J-Denis et Nathalie à Mongeront non pas Au Réveil Matin du TDF 1903.Il est 16h mon périple ROME PARIS prend fin ici.le transfert jusqu'à la cipale en automobile sera rassurant pour la tribu du cri du papillon.Au vélodrome (La Cipale) J-M nous attend sur le parking ombragé de ce magnifique lieu mythique.Une poignée de main chaleureuse,présentation,félicitations de mon périple et la visite commence.On déballe sur l'historique de l'anneau,les courses d'antan,les coureurs prestigieux,les grandes arrivées.Du sol au plafond,la perquisition du lieu raconté par J-Michel me tiens en haleine,je suis sctoché,un immense plaisir d'écouter ces glorieuses années des forçats de la route.Une photo pour la prospérité et un énorme respect pour cet adepte de la bicyclette dans le sens propre qu'au figuré.Merci J-Michel de m'avoir accueilli si cordialement sur l'anneau ( la CIPALE) qui se nomme aujourd'hui (Jacque Anquetil).Ce monument va disparaitre à cause de financiers peu scrupuleux envers ce patrimoine de la bicyclette.

Allez zou !!!

Fixivement

 

 

DSC1697      

       (J-Michel Richefort)

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 16:21

                                 medaille fixie                                                            ST FLORAINE  42/17.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Saucisses, tripoux voilà la Saint-Floraine. Il faut un appétit d'ogre pour gravir les 2500 environs     de dénivelé en fixie, sur seulement 146km.

 st floraine 2013                                                                                                                                                                                                         Après deux talus, le cliquetis des dérailleurs et des chaînes font silence. Puis de temps à autre des retardataires se joignent à mon coup de pédale,un coup en montée me voici puis en descente ils sont là. Voilà cette merveilleuse cyclo, avec comme compagne les cols (fridefont, chaudes-aigues, pierrefort, le bourget, prat de bouc, seriers,)

Une journée tape dur côté soleil, pas une ombrelle, le fixie colle à la route comme ma jacket, mais une bise parfumée de fraîcheur sur les plateaux, nous ravit le coup de pédale, les ravitos donnent une envie dévorante de tout bouffer sauf peut être les talus qui nous attendent avec un pourcentage appétissant, 42/17 va falloir qu'il soit gloutonneux le cavalier. Un trés bon test pour les 24h du Mans en singlespeeds (roue libre) ,Menu 146km/2633d+/06h33/ le dèsert 3125 calories dépensées en 23k/h.

(cr 24h du mans) à venir.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 17:26

                                                                                                                                        Saint-Chamas-20130517-00330.jpg                                                                                                                                                                                                                                                                           ( Berre l'etang)                                                           téléchargement-copie-3  gréoux les bains                                         Marseille-20130517-00338.jpg                                                                                                                                          (le vieux port)                                                                                                                                                                                               Grèoux les bains, un printemps bien installé, pluie, vent, froid et soleil sur la ligne d'arrivèe. Il est même tombé des chambres à air, attache rapide de chaîne, et perte de boussole de ma part, enfin tout pour rendre une cyclo en contre sens de la bonne propulsion en ce week end de pentecote. Mais avant cela, une superbe transhumance. FLORAC MARSEILLE Vieux Port. Je déjeune, il pleut devant la porte, 6h allez zou. Col de Jalcreste, Alès, Ledignan nuageux, Nimes, des trombes d'eau déferlent jusqu'à Bellegarde pas un recoin pour s'abriter. Main sur le front, paupières mi closes, je joue les comanches sur la plaine. Arles accalmie St Martin de Crau, éclaircie Miramas embellie ,Chamas, Berre L'étang sa ventiler, Rognac, Vitrolles trafic non pas nuageux mais sonore et métallique, St Victoret, Gignac près urbain, Le Rove je joue de la moulinette pour attendre le moment propice pour affronter le tunnel, car les boîtes métalliques aucune considération envers les sprinters du goudron. Voilà ça c'est fait? L'Estaque en pleine lumière, suivre le long du chenal, à gauche boulevard quelconque, puis le Vieux Port. Je voulais faire une visite chez Road Art 13 mais contrainte familiale, j'obéis, car ils subissent toutes mes fièvres de la gomme. Voiture garée, vélo rangè, une journée ordinaire pour un vendredi, car dimanche Gréoux les Bains (166km) vous comprendrez un peu d'exigence de ma part, envers mes deux puces.(250.5km/10h10/asct1584/3641ca/124fc/24.63kh).

Greoux les BAINS, il pleut à seau la veille de la course, le matin un peu de répit, le folklore local donne un coup d'arquebuse pour le signal sonore de départ. Nous sommes sur une petite enfilade que déjà la roue arrière veut se faire la malle, juste un pif de ma part et paf crevaison, il était tellement énorme ce petit morceau de cailloux en plein dessus. Bon clé de 15 et tout le tralala, je repart j'aperçois du rider pas loin, mais finalement ils étaient trop loin, par contre la pluie y ètait . Un faux plat montant, dans une route polluée de nids de poule, d'énormes flaques d'eau, de boue, gravillons, la casquette terreuse, l'oeil humide, va z'y bilout faut doubler. Un surplomb magnifique libère une vue sur ces Gorges du Verdon surprenante. Un talus nous attend, cela me laisse une marge de manoeuvre envers le groupe de derrière, sur la descente ils vont me croquer, la ballade le long du lac de ST Croix, en peleton sera géniale. Une descente banale ne veut pas de mon rivet de chaîne, du coup le fixie passe en mode embrouille, la chaîne devient reptile, le rivet cache cache et le cavalier dans l'impasse .Le groupe défile et moi j'enfile du maillon de chaîne, bref sourire rageur, main graisseuse, pieds sur les cales me voila isolé .Puimoisson déconnexion totale, je prends la direction Valensole pourquoi alors là aucune idée, je percute au panneau de Valensole erreur? déçus mais pas effondré, puis un regard sur le garmin même le monsieur à plat de batterie. Retour sur la race pour finir cette journée en pédalage en contre sens, pas grave la boucle ne sera pas bouclée. Direction l'arrivée en contre bas le barrage nous offre un spectacle de sa force et puissance qu'est la mère nature.Superbe région, avec un brin de soleil au final.la ligne franchi heureux d'être là, une bonne douche, un peu de solide et zou. résultat à côté de la plaque. Direction Marseille, finir ce week en famille. Il y à des jours comme ça. crazy day. (CR à venir  ROMA PARIS).                               

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 17:34

LOZ2_520.jpg                                       Dans le potager minéral de cette magnifique Lozérienne, on dévore du calcaire sur la ligne de départ, schiste  sur le penchant de l'aubrac, jusqu'au village Les Hermaux puis granit au Col de Trébatut, avec parfois du basalte isolé dans ce climat rugueux. Depuis le départ 31KM de montèe. Idéal pour le fixie, je me love dans ce peloton multicolore, car la descente sur la Canourgue leur sera libérateur. Il faut mettre double dose dans la moulinette, pour gagner cette vallée, en espèrant  croquer de la gomme dans la montèe de la Baraque de Lutran, mais hélas mon seul compagnon sera mon énergie, au faux plat montant face au ventilateur qui est timide à cette heure ci, deux riders traînent la pédale, clignot, un geste de la main par solidarité, je double pour une courte durée. Car l'inclinaison bascule par le bas, une longue très longue descente pour débouler à ST Enimie. Entre temps la solidarité m'aura doublé, et le calcaire dolomitique encerclera mon rush de 30kms de merveilles cachées par ces Gorges du Tarn jusqu'aux pieds des Vignes, Mais un ravito à la Maléne nous tendra une table de victuailles, avant de se faire avaler par la côte de St Rome de Dolant. Étonnant non, un petit groupe de retardataires arrive lorsque je chausse mon bike. L'appétit vient en roulant, j'ingurgite de la protéine, car autour de moi c'est le minéral qui est plus puissant que le végétal dans ce paradis rocailleux. La cote est bien là, 14% sur 200m ensuite 8% et 10% sur 3km, les deux épingles suivantes, on passe à 6% de suite l'apesanteur fait son effet, j'ai la sensation d'avoir perdu ma carcasse que je traîne depuis les Vignes. Puis je double un cyclopéde dans le même potage que moi, dans l'épingle qui suit St Rome de Dolant, j'en passe un autre, aucun signe de compassion, je m'accroche à mon cintre impossible de le lâcher, un mot suffira allez c'est fini dans 2km. 3omm de force en danseuse, 42/17 m'entraîne à une allure 12 à 15kh, mais la difficulté reste énorme. Le Massegros arrive bien lentement, le ventilateur de face parait plus pénible que ce matin, les 6.5km du col est peut être la cause. De talus en talus il faut relancer constamment, pour atteindre le ravito du Massegros. Je percute trois verres d'eau, une poignée de fruits secs, une banane une blaguette avec les ravitailleurs pour maintenir une certaine conversation, allez zou. Le TIEULE petit hameau peinard, particularité prendre un énorme bol de CO2, car la montée de 300m à des portions à 20, 21% chaud. J'emploie tout ce qui m'appartient pour que la propulsion avance, la vitesse frôle le 9kh, les centimètres sont soumis à fortes turbulences internes, faut reconnaître, c'est brutal. La mécanique mentale prend le dessus et hop délivrance. La difficulté primordiale sur ce genre de talus, c'est un mur, pas moyen de prendre de la vitesse en fixie, on est plombé sur le patin au bas de la descente, immédiatement le talus. Mais qu'elle sensation hallucinante, une gifle de bonheur au sommet.  Bon va falloir gérer cette descente sur la Canourgue, atroce pour le cavalier, douleurs du cuir  chevelu au gros doigt de pieds. Mais le soleil brille, comme tous les cavaliers de cette kermesse, la tête comme des Polaroïds devant un défilé de cette merveilleuse région qui est the Lozère.

(5h29/133.6km/asct2161/24.29kh)                                                                                                                                                                                                                                                                                     listing_photo_17306487031359574733.jpg                                                                                                                                                                                                                                                                        (st enimie)    

 

(cr à venir Grèoux lesBains/FloracMarseille)                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 20:41

2013 lerabling visitUne traversée du Larzac sur les traces de LERAB LING, en passant par Meyrueis, Revens, Nant, le Caylar, les Rives pour atteindre non pas l'éternité mais le temple bouddhiste sur le plateau de l'Escandorgue, au pied du Larzac. Passage au col du Perjuret devant la stèle de Roger RIVIERE descente sur Meyrueis, remontée sur Lanuejols, passage chez nos amis les bisons à Revens, descente vertigineuse jusqu'aux pieds de la Dourbie. Un plat montant pour parvenir à Nant, je rechausse pour un talus qui me même sur le plateau du Larzac, D55 aucun signe de vie le Caylar m'attend pour un casse croûte, le froid me donne raison d'une boisson chaude. Allez hop les Rives (LERAB LING, traduction Sanctuaire de l'action éveillée), l'imagination me téléporte au Tibet, une sérénité règne sur le domaine, calme, douceur, sagesse et l'empreinte de Sa Sainteté le Dalai Lama venu à LERAG LING. Un dernier regard envoûtant sur le bouddha, passage sous les arbres de prière, je laisse mon esprit vaguer dans cette philosophie de sagesse. Dernier coup de pédale, qui m'entraîne dans la longue descente sur Lodève. Puis Clermont l'Herault, le soleil dore ma balade sur la longue ligne droite bordée des emblématiques platanes du sud , Gignac, Montagnac, de suite à gauche fini la nationale, les vignes, tiens un tracteur un peu d'aspi ça soulage bien à l'abri, j'essaye d'anticiper un arrêt brutal de mon ami le viticulteur. La descente me laisse sur le pavé, les gambettes brûlantes, le coffre en vrac, je renonce Marseillan et là ouf. L'iode dans les narines, Marseillan Plage arrêt bus. 251km. je ferais la connaissance de l'arrière pays une grande partie dans la semaine.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  ------------                                                                 PROVENCALE (ST VICTOIRE) AIX.

Frigorifié sur le départ de la cyclo, 5°degré premier coup de pédale, allez zou plus personne dans la mire, le talus bien trop loin du coup de sifflet, no worries. Le Tolonet rampette qui réchauffe les organes endoloris par ce froid matinal, Puylobier pas de quoi avaler un fut de bière, Rian faux plat descendant, un flip et Varages puis Ginasservis un peut en surchauffe car j'ai des riders au bout du cintre, hop petit signe de se mettre à l'abri dans mes roues, car la vallée de la Durance elle me connaît (RPE). Calé entre 32kh/36kh j'enroule jusqu'à ST Paul les Durances, le bol sur la pneu avant, la visière sur la potence, le cardio parfois au rouge sur les toboggans mais qu'importe je suis dans mon bocal. Rénutryl consommé sur le bike, zut ravito sur le bas de la porte, arrêt fruits secs, du pétillant et un grand merci à l'organisation pour ce troisième ravito. L'inclinaison s'accentue à l'approche du Col de Bedes, j'appuie sur les cales, le souffle rythmé par TEN YEAR AFTER ça pète à l'arrière je m'en aperçois qu'au sommet. Descente dangereuse, une chute il y a environ une petite heure évacuation par hélicoptère. Cela est encore régulé par notre gendarmerie nationale. Le patin en douceur dans des virades les unes sur les autres, petit plat et le Col de Sambuc dernière difficulté de la race, toujours du combustible dans le jarret, l'allure augmente, le coffre diminue, ça chauffe à tous les étages, enfin le sommet ravito. Tiens surprise allez zou, un petit peu de pétillant avec une sucrerie. Maintenant la glisse jusqu'à Vauvenargues, un coin de soleil, en somme une ecocyclo respectable sur le comportement des riders, quelques dopettes et emballages sur le parvis de la belle provençale. Je fini comme je commence, dans mon trip, flip pas flop (fixie), loin du soleil levant, mais toujours heureux de participer aux kermesses de la gomme. Arrivé dans des pif paf, un couloir nous mène sur la piste d'athlétisme, prudence au virage le revêtement connaît pas, 20 mètres je bise la banderole, the end. 

(04h57/27.44kh/136.6km/asct1785). Aprés une belle semaine de congè(1001km)entre le Languedoc et le Paca. 

 

(CR La Lozerienne)

 PROV2 560      

      c'est moi.

 

 

 

 

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 10:52

dans-le-granite-067.jpg300-km-col-du-re-049.jpgAprès un 350km dans mon jardin lozèrien faute de ne pouvoir m'éloigner de mon entourage, un foncier était établi entre ces deux cyclos. Un peu de relief, des talus, des bosses et cols, pluie, froid, neige, un vraie printemps quoi?.Un triangle magique dans le minèral MT LOZERE-MT AIGOUAL-CAUSSE (MEJEAN-SAUVETERRE-NOIR, GORGES DU TARN et JONTE). J'ai effectué cette transhumance sur deux ètapes 200km (asct2301/8h37/23.21) et 160km (asct1879/ 6h36/23.26kh )sur un 24h.

                                                   -----------------------------------------------

 

La PINGEON froid et vent seront nos adversaires sur cette race. J'ai un remord, pas de circuit de Navacelle sur cette édition, la route trop endommagée. Distance raccourcie d'une 20km, dommage pour les guiboles et les yeux. Départ en trombe, des kilomètres de faux plat, m'isolent d'entrée, solitaire avec un froid vif, le soleil timide, je cherche la motivation pour me mettre dans mon bocal. Les guiboles demandent plus d'énergie pour une moyenne  convenable, mais hélas le vent de face me demande plus d'efforts, la température monte, le maillot colle, la goutte d'eau se ballade sur le rebord de la casquette, je suis dans ma bulle. Après une balade le long de la vallée de l'Herault, cité médiévale ST GUILHEM LE DESERT faux plat montant le fixie répond présent, premier pétard à l'abri du vent une chaleur appréciable, un pourcentage pas très douloureux, une montée en frôlant les 20kh de moyenne, un petit groupe d'anciens de la guidoline gravit le talus en commentant leurs exploits passés, un coup de visière, regard stupéfait sur l'engin, un sourire de ma part et hop ravito au plateau des Causses de la Selle. Banane, choco, un peu de gazeuse, plateau du LARZAC longue ligne droite exposée au vent, là il faut taper dans le mollet, je suis du mauvais coté du ventilateur, chaque rafale me cloue sur le macadam, sur le bec de la selle à la recherche d'une position aérodynamique, la tête sur le guidon grande bouche ouverte, on quiche pour progresser. Arrive la descente en forêt domaniale splendide, virage sur virage, petite douleur sur les phalanges, pas de répit, le fixie demande de la propulsion. J'avoisine les 38kh va falloir jouer du patin pour éviter l'emballage. Dernière côte ST PRIVAT ROUQUETTE ouf je retrouve la plaine toujours du mauvais côté du ventilateur, quelques coups de manivelle voilà la chaussure sur la ligne. Belle cyclo dans l'aquarelle de couleurs sauvages de cette règion du  sud.                               Dèroulement de cette course 5H09mm/1629asct/135.5km/26.6kh.

(CR à venir LERAB LING 250km - la ST VICTOIRE AIX).     

 PROV2_560-copie-1.jpg     telechargement-copie-1.jpg

 

                ( c'est moi)                                                    la pingeon ( st guilhem du désert)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 18:03

RA_SAINTLEGER_560.jpgAu compteur 4963kms depuis le 01 2013. Je vais prendre du volume en distance et en heures de selle encore jusqu'en fin avril. La saison comme à son habitude débute soit à la SPECIALIZED ou le RAID DES ALPILLES. Puis ça va débouler sur le plateau à une allure grand V sur mes périples de ouf. Je demande qu'une chose la santé et que le macadan se porte bien en 2013. J'ai une idée qui me chagrine au coin de la boule, peut être un RPE en fixie avec deux montures 42/17 et 36/28. Mais restons calme, me voilà dans la bourrasque du RAID DES ALPILLES. Le temps est exécrable, pluie, vent, froid sont bien présents. Le chrono ne sera pas de la partie, le mental fera la différence dans ces circonstances, puis l'envie de rouler pour faire l'inventaire physique hivernal. A la recherche d'un abri pour se revêtir des couleurs (ECOCYCLO) étant patrouilleur depuis la création du plastique, je m'interroge sur le comportement des rois de la dopette, il y a toujours trop de déchets au passage des riders, bannir la distribution, exclure du marché (conditionnement) de ces soit disant produits miracle, économiser mère nature, faites votre potion vous même (miel, citron, thé vert) bidon puis une pastille de sodium dans la poche et fruits lors des ravitaillements voilà un geste bien veillant pour tous. Pas plus ni moins pour avaler l'asphalte durant ces kermesses de courte durée. Il faut dire que mon allure en fixie n'est pas très élevée, mais la fréquence de pédalage est en surchauffe, et cette potion me suffit pour arriver dans un état très correct. Ma vèlolution se fait de l'intérieur, car le comportement télévisuel de nos stars du vélo est peu enviable pour notre communauté de la gomme. Bref sur la ligne de départ le cintre étouffé par l'emprise des mains crispées par le froid n'attend qu'une chose le coup de pétard, "ll hop rolls" la gerbe d'eau que renvoie le pneu arrière des riders nous fait aucun effet, déjà trempé depuis un certain temps, le mouvement va faire grimper la température qui est au ras frigo. Dans la première bosse la sélection naturelle du pédalage fait éclater le peloton. Descente, plat et nous voici au talus du val d'enfer. Au sommet une bourrasque violente perturbe l'équilibre, des écarts de tous côtés, une touchette du coude, une gourde qui se fait la malle et puis plus rien, pas de hurlement, allez zou direction le ravito. Puis tourner manège sur le sommet de la FIGUIERE (3 passages) avec ravito LE DESTET, vagabondage entre AUREILLES et EYGUIERES dans de magnifiques paysages sur une partie où le vent est défavorable, puis un retour au ravito, les bosses grignotent le physique, sur ce parcours exigeant, le revêtement granuleux, cette pluie glaciale entretient depuis 4h30mm mon mental, rafale de vent dans la bosse ROQUEMARTINE, un dernier coup dans la gamelle au ravito orange, banane, pruneaux un remerciement aux bénévoles direction ST REMY DE PROVENCE. En vadrouille entre BAUX DE PROVENCE et MAUSSANE une petite route étroite pentue nous mène au sommet du MAS du CHEVRIES dans un cadre magnifique, le fixie à bout de souffle comme son cavalier attend l'inclinaison du talus pour lâcher les dioxydes, deux bénévoles indiquent descente dangereuse car la météo a laissé sa mauvaise humeur. ST REMY pas loin, les dopettes ont étaient raisonnables, elles craignent la pluie, car  les riders sous leurs impers ont une difficulté d'accéder à la poche arrière pour goûter à l'élixir tant rechercher. Une amélioration du comportement de la bicyclette depuis une paire d'années fait effet sous les couleurs des patrouilleurs. Qu'en est il dans les grosses concentrations, les sponsors fournissent les produits aux coureurs, pas de retenue, gratuité à outrance, on charge quitte a jeter plus tard, qu'importe. Le comportement oublié de l'individu ,"bof" quelqu'un ramassera. C'est au fabriquant de faire la réflexion des déchets sur notre mère nature, fini le plastique, place au carton pour vos dopettes et autres produits, voilà une des solutions à envisager mais ça c'est une notre légende. Après m'être changé, je ne traîne pas, la dame blanche ètait sur ma route ce matin, et le sera certainement sur le retour, une dizaines de cm au col de jalcreste. Voilà une race à 23.81 km/h de moyenne, 140FC, 2391CA, 1348+D, 3ème édition sous la pluie, d'ailleurs la plus arrosée, 134km en 5h 35mm sur une asphalte désobéissante, mais toujours un pincement de bonheur d'avoir franchi the line. (CR à venir 350KM/ LA PINGEON)                   

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 19:20

 

descente en enfer                                                                                        Une virade de 453m sur une durée de 24heures, voilà l'anneau des pionniers. Ce truc de ouf une première avec le fixie. On est loin du circuit du Mans, des routes nationales, départementales, cantonales, pastorales, higways single tracks. Aucun repère sur le temps, la distance, l'horizon restreint, l'image va stagner durant des heures, la monotonie envahissante rendra l'effort pesant, puis le mental rendra son verdict dans la continuité de cette épuisante répétition de 24heures. Après cette ruée vers le temps, les prospecteurs seront ils nombreux à la radieuse aurore, pour en finir de l'im(pass chilkoot).                                                                                       Dans cette masse de béton tourmentée par une soixantaine de riders, sera cette kermesse de la gomme organisée par La Compagnie des Pionniers(CHILKOOT). L'anneau de vitesse et là, verglacé côté nord, la tribune ensoleillée, le mistral bien installé, comme la tribu des fondus de la guidoline. Constellé de tentes sur les abords du stade, sur une toile musicale au taquet (Creedence), les stands agités par le mistral finiront rangés dans les malles et toute cette famille régentée par Sir Luc Royer. L'enveloppe avec dossard, brassard, fiches et crayon la panoplie du rookie pistard fin prêt pour affronter, la trouille, l'appréhension, la crainte puis le désir de connaître ce qu'est l'anneau. L'heure "ash" les dioxydes de la gambette foncent, têtes baissées non pas pour prendre de la vitesse mais pour affronter ce foutu mistral, qui ne nous quittera pas durant tout le wk. 20km avalés, la peur se gomme peu à peu, les sensations du pédalage rayonnent à nouveau, je commence à doubler des riders, me voilà presque dans mon bocal, alors que la nuit tombe, le mistral toujours là, redouble sa présence par un vent glacial. La température 0 -3°, le visage enfoui dans le bandana, les extrémités endolories par le froid, arrêt buffet (23h30) va falloir ingurgiter de la calorie, 203km avalés, 20mm de pose (manger, changer, réchauffer) et hop direction l'ovale. Quelle que soit l'heure Luc veille sur le déroulement de la manif de la gomme.(01h30mm) le froid tenaille les entrailles, je saute du bike direction les vestiaires, cherche les WC, "ouf" ça soulage, on remballe le matériel, choc thermique me surprend, je m'apparente en un morceau de fer, cloué devant la porte, j'enfile mes mitaines,vite sur le fixie pour retrouver dumouvement.(04h05mm) 305km 10mm de répit, tiens mon 3ème rènuthryl gobé allez zou. Commence la fameuse monotonie, temps, distance, et puis c'est 453m qui nous avale du sol au plafond. Les yeux rougis, en embuscade entre le sommeil et l'appétit d'avancer, mais la belle orphée me plombe à (6h30)356km. 30mm dodo  (07h05) allez ça suffit hop debout, rènutrhyl je te tiens, rempli mes poches de victuailles. I pod branché (dr feelgood) et toujours Luc en mouvement on plie, on déplie des tentes, range, prend des photos, informe, sécurise, toujours au bon endroit dans la bienveillance de cette race. On annonce du café aux environs de 09h du mat, le nectar dans les papilles gustatives m'attendrie pour un arrêt de 05mm (what else).10h30mm 420km, on déroule sur l'objectif fixé pour décembre. 13h (476km)clignos à gauche plus d'images et de son, en hypo vite du glucide, (ouf merci Luc)  allez deux petites heures, le soleil nous frappe de plein fouet, comme le mistral, la température en positif, le corps renaît de l'éprouvante nuit glaciale, la transhumance du caoutchouc va s'achever. Le pneu arrière n'en peut plus, il est crevé. Un team(6), des potes à Stéphane (manufacture du vèlo) plein d'énergie à consommer, en deux trois coups de pompe réparation exécutée, le bike opérationnel me voilà presque sur la ligne rouge. 14h38mm ( 311mil/500km) yes here is done, regroupement des riders, pour une parade de sourire, hurlement, joie enfin quoi du bonheur. Je ne vous dirais pas qui a fait la photo des finisher des 24h de Cavaillon. Ce 8/9 décembre pédaler pour une bonne cause (tèlèthon) que dire de plus merveilleux.

Un énorme merci la compagnie des pionners (chilkoot) et bien sur à la manoeuvre sir Luc .        

(CR à venir Aigues Mortes/Grenoble)

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