(déballage du bike) Samedi 15 Juin 21H Un petit clin d'oeil plein de bonheur et rempli d'angoisse que m'envoie Maud pour ce périple italo franco derrière la ligne de sécurité de l'aéroport. Le changement brutal de l'itinéraire prèvu par le bord de mer jusqu'à Grosseto me fut déconseillé par Sergio un romain pur et dur de cette belle cité. Le passage dans les terres de la Lazio Toscane ne fut que bénéfique. La conduite des romains n'est pas qu'une légende, ma traversée fut catastrophique, bloqué entre R2 et la GRA sur le périphèrique, ça déboule de partout. Récupéré par la polizia ensuite un tassi. Une sueur glaciale me fait réagir du danger des boîtes métalliques qui déferlent en tous sens de cette mégapole grouillante et pressèes de rentrer voir là bella regazza. Dans le cyclone de mes pensées, le tourbillon d'images et la tornade de pneumatique qui frôle ma charpente osseuse, j'ai la trouille. Assis dans la fiat qui me laisse à l'endroit stratégique R2 Spizzichino, je me rèconcilie avec le calme de la haute terre de la Lazio. l Lazio en sommeil Toscane en éveil Le départ de mon épopée dans cet ouragan, l'oubli de prendre des photos de la vivante et vibrante capitale Roma. Mon photomaton cervical va s'en souvenir. La Lazio est là. P493 Bracciano, R2 Vetralla, SS675 P11 Tuscania, Canino, P32 je quitte la région de la Lazio qui fut une longue nuit, émotive par ses petits villages acceuillants, fourmillant de monde à des heures traînardes, toujours une personne m'indiquant la direction dans le verbal et le gestuel expressif. La Toscane qui s'éveille sur le cintre du fixie, sous le regard attendri d'un gastèropode, dans une splendeur champestre, village mèdièvaux, douceur de vivre, à l'approche de Manciano la pente s'accentue fortement, P159 Scansano,toujours du pourcentage et il cogne le soleil 30° 34° Grosseto P30 retour sur la mer p158 Marina di Grosseto fini le voyage dans la verdure, petit café épicerie, route sinueuse, on change de dépliant touristique. Droit devant entre marécage et marécage, Castiglione, Follinica une haie de platane, San Vincenzo, Cecina piste cyclabe, Castiglioncello, Quercianella, le soleil s'efface sur la S1 turbulence de la gomme, phares, klaxons, reprise du concert de crispation, sueur, peur, mais j'avance sur Livourne. (Cecina) Dimanche 16 Juin 21H
Pisa est là toujours cette S1 aussi dèvorante qui déroule sur le bord de mer que je n'aperçois pas. Entre S1 E80/A12/ S432 j'enroule Viareggio marina par ci marina par là. Nuit idéale, sur le plan physique je fonce, j'espère être à Gênes dans la matinée. La Sperzia de nuit dans le parc règional (quinte terre) de la bute et du talus à outrance, puis reprise de la P1. Le plus redoutable de mon périple Gênes, psychologiquement touché par les situations précédentes j'enfonce la pédale dans l'obscure idée qui m'attend. En bord de la starta, une équipe de teenager bouillonnent, m'explique dans un brassage gestuel la route, puis finalement m'escorte jusqu'à Sestri Pomente la P1. Une petite horde de vespa en désordre se taille une part de mon angoisse dans cette citadelle. Adieu Gênes un petit déjeuner en leur compagnie, une poignée de doigts, arrivederci en coeur et zou on reprend l'asphalte chacun de notre côtè. Scotché par la facilité du déroulement de ce labyrinthe bétonneux entre chemins de fer,bâtiment industriel,petit port, aéroport et là A10,laissant derrière moi Gênes,je suis en bord de mer, les boîtes métalliques son toujours là,j'enquille mon dernier chrono pour 150km malgré cette trouille qui m'escorte sous les tunnels. Savona, Imperia, j'emprunte des pistes cyclable, San Remo,piste cyclable, la P1 plus docile à l'approche de Ventimiglia puis Menton.Il est 20h j'appelle la famillette et luk qui doit me rejoindre à Nice.
Lundi17 Juin 21H
Je voulais faire ce truc en fixie bien évidemment, trois cartes (Lazio,Toscane,Liguria) le compteur kilométrique et basta,mon voyage rèduit au minimun.Me voilà dans la bosse de la principautè,je craque,une eau saline dégouline sur mon visage,mes nerfs lâchent,mes lunettes pleines de larmes,j'inonde Monaco au passage. Physiquement ça va,psychologiquement moins bien.Une bonne pleurnichade cela apaise l'esprit. Nice rencontre sur la (english walk) avec Luk discutions,sourire,un encas et hop en fixie direction Fréjus il me drive dans une allure cool jusqu'àu Golfe de Juan d559,émouvant d'être réconforté par un fixie man à une heure tardive. Je quitte le bianchi de Luk plein de reconnaissance envers sa personne,car il ma apportè un reconfort qu'il ignore encore.Fréjus, Muy,Brignole,puis la durant mon avancée sur N7, les encouragement de Dédé, Luk,Nico et Fred vont être déterminant dans ce périple. Je pioche depuis St Martin de Crau,auparavant à Peypin,Vitrolle,Rognac,Berre l'etang,Nico venant à ma rencontre me reconforte et m'accompagne
Chamas,Miramas,St Martin De Crau,rdv avec Patrick empêchement de derniére minutes il ne peut me rejoindre. Clignot à droite arrêt,resto routier,pâte à volonté.Arles je digère en piochant toujours .Entre Bellgarde et Nimes mon sac à dos me plombent les épaules,un sando sur le cintre qui maintient ma musette en équilibre sur la potence et zou me voilà plus soulagé. Mardi 19 Juin 21H Sortie de Nimes, D907 Montagnac, Ledignan, St Cristol les Alés, Alès,N107 une grimpette de 65km jusqu'à Florac. J'avale du solide pour rejoindre mon village natal. Problème de fourche, petit ennui mécanique qui devient énorme dans mon bocal opaque par les efforts fournis depuis Rome. Il est 4h du mat entre la bouffe, arrêt urgent la fourche, me voilà dans les bras de morphée pour 4heures de sommeil, rèveil dans l'urgence, la fourche, pivot (ressort) de fourche cassée. Un coup de bignioux, sur les conseils des potos (d'espace bike) Mende qui est sur ma route, me prèconise un serrage du pivot. Après une douche rèparatrice,un costune repassè, l'estomac bien ètirè, je repars. Me voilà sur une poutre, plus de direction assisté, j'ai peut être un peu serrè la direction ,14h30 départ de la maison et oui le temps passe,(espace bike) 17h, 18h réparation, direction plein nord Chastel, Serverette, StChely, La Garde Guerin arrêt au drive 48 (coffee orange juice). (le Boss Bruno et guillaume)
Mercredi 20 Juin 21H
A l'approche de Garabit la nuit me berce jusqu'a St Four, l'entame des cols depuis Alés, ne marque pas trop mon organisme. La Fageole sera libèrateur dans le pourcentage à gravir de ce pèriple. Au clair de lune mon ami dédé m'envoie des encouragements,comme la tribue des combustibles fossiles+ (Luk,Pat,Dédé,Fred, Nico,Pascal). Cette nuit blanche aucun signe obscur n'est venu troubler ma progression. Massiac,la vallée d'allagnon,à un jet de pierre d'Issoire,le relief est vallonnè même pentu, toujours sur la D909 tempèrature idèale sur le fixie. Braquage de viennoiserie à Cournon direction ZI Gerzat puis Riom. Arrêt buffet collation chaude, une pause pour ma carcasse qui demande du répit. Cette traversée par l'ouest de Clermont Ferrand sous l'escorte des poids lourds demande de la vigilance par cette matinée ensoleillée. Depuis le pied des Cèvennes (Alès) jusqu'en Gergovie 400km de grimpette,Gannat enfin du plat, comme mon boyau avant, St Pourçain sa gronde,rouspète aux fesses,l'orage est là.Le fixie sous la toile de la terrasse du bistro, moi à l'abri accoudé sur le zing, un dèluge s'abat sur Chemilly. Moulins à quelques seau d'eau,la famillette sur ma gomme m'y rejoindra.La tribu du cri du papillon est au complet (flan chausson côtillon) pause familliale. Assis sur mes pensèes de cette plaque tectonique qu'est l'Italie,un chrono c'était installé en moi,non pas pour la perfs,mais la trouille dans cette (Race Across Italia). Mon seul but,couper cette ligne au plus vite qui séparent nos deux patelins.Il pleut toujours sur Moulin, on attend une èclaircie pour foncer sur Never. Mais subitement ce confort devient troublant.
(Chemilly ça mouille)
( Moulins ça papote)
Jeudi 21 juin 21h
Moulins,direction Nevers,je saute le pont Aurouer,mais hélas je me trouve sur la N7. Le vaganbondage sur ce térritoire me pertube l'esprit,vite la D133 le bonheur est dans le pré.Dornes D13 jusqu'à Sernoise sur Loire, Nevers puis Varenne. Le jour prend congé un repas champêtre tardif pour cette 5è nuit qui sera hallucinnante. Il est 00h30 environ vers St Verain, à l'étage superieur un désordre s'installe, j'ai peur de la voiture (la nôtre) des éclairages, de mes proches, j'éteins mes loupiotes, marche à côtè du vélo et de mes pompes. L'horloge biologique dérape, l'espace temps recule, j'avale du kilométre désordonné, mon comportement s'amenuise,l'image se retrécie. Heureusement la famillette me borde dans mon délire.La nuit va être une longue Vendredi 22 Juin 16H30
La D13 qui me mème à Montargis est houleuse, dodo à Lavau dans un flot de pédalages à l'horizontale, puis soudain un réveil brusque, énergique, je retrouve ma lucidité, ma transe est finie. Ordre biologique rétabli,l'esprit et le corps s'éveillent, le coup de pédale encore cotonneux, mais une énergie nouvelle renait. Il faut engloutir du solide pour être accueilli au vélodrome. D13 Montargis,Chateau Landon, Bagneux,St Pierreles Nenours,le soleil a repris des couleurs,de même son cavalier et le team.Direction à gauche Larchant D16 La Chapelle la Reine. Il est 13h casse-croute aux côtés de Blanche de Castille, Milly la Forêt,D948 Auvernaux,Evry, Mongeront. Entre temps J-Michel Richefort bigophone pour caler mon arrivée sur la Cipale,après 16h30 me dit-il,cela nous laisse du temps pour récupèrer les clés chez J-Denis et Nathalie à Mongeront non pas Au Réveil Matin du TDF 1903.Il est 16h mon périple ROME PARIS prend fin ici.le transfert jusqu'à la cipale en automobile sera rassurant pour la tribu du cri du papillon.Au vélodrome (La Cipale) J-M nous attend sur le parking ombragé de ce magnifique lieu mythique.Une poignée de main chaleureuse,présentation,félicitations de mon périple et la visite commence.On déballe sur l'historique de l'anneau,les courses d'antan,les coureurs prestigieux,les grandes arrivées.Du sol au plafond,la perquisition du lieu raconté par J-Michel me tiens en haleine,je suis sctoché,un immense plaisir d'écouter ces glorieuses années des forçats de la route.Une photo pour la prospérité et un énorme respect pour cet adepte de la bicyclette dans le sens propre qu'au figuré.Merci J-Michel de m'avoir accueilli si cordialement sur l'anneau ( la CIPALE) qui se nomme aujourd'hui (Jacque Anquetil).Ce monument va disparaitre à cause de financiers peu scrupuleux envers ce patrimoine de la bicyclette.
Allez zou !!!
Fixivement
(J-Michel Richefort)